
Introduction
Le marché immobilier belge continue d’évoluer sous l’effet de plusieurs forces : hausse des taux d’intérêt, amélioration modeste du financement, offre de logements toujours limitée, et pouvoirs d’achat soumis à des contraintes. Pour ceux qui souhaitent acheter, vendre ou louer, il est primordial de connaître les dynamiques actuelles pour faire les bons choix.
🔍 1. Hausse des prix malgré des taux d’intérêt plus élevés
- Même avec des taux hypothécaires autour de 3 % à 3,5 %, les prix de l’immobilier poursuivent leur progression. Moustique+2Business AM – FR+2
- Le neuf connaît particulièrement une flambée des prix : les maisons neuves augmentent de +3,5 % à +4 % annuellement dans certaines régions. Immovlan
- Bruxelles reste la région la plus chère : pour les appartements, on y atteint des niveaux de prix au mètre carré parmi les plus élevés du pays. urbicoon.be+1
📉 2. La pression sur le pouvoir d’achat
- Depuis 2022, le pouvoir d’achat immobilier a fortement diminué : les acheteurs peuvent désormais accéder à des logements plus petits pour le même budget. Par exemple, la surface moyenne achetable est passée de ~121 m² en début 2022 à ~105 m² récemment. Immoweb+1
- Plusieurs analyses indiquent que pour retrouver un pouvoir d’achat comparable à celui de début 2022, il faudrait des taux hypothécaires proches de 2 %, ce qui semble peu probable à court terme. La Libre+1
🏘️ 3. Offre limitée et marché locatif tendu
- Le nombre de biens disponibles à la location chute significativement tandis que la demande reste élevée, surtout dans les grandes villes. forbes.be+1
- Les loyers augmentent, particulièrement dans la capitale (Bruxelles) et les zones proches des pôles d’emploi. forbes.be
- La construction neuve peine à compenser : les permis de bâtir diminuent, et le rythme de la construction ne suit pas la progression de la demande. Immovlan+1
📈 4. Les ventes repartent, mais avec prudence
- Le baromètre immobilier du premier trimestre 2025 montre une hausse des transactions : +15,7 % au niveau national par rapport à la même période en 2024. Notaire
- En Wallonie, la progression est forte, tandis que Bruxelles reste plus stable. Notaire
- Toutefois, cette reprise ne se traduit pas encore par une baisse des prix, car les facteurs de tension (coût des matériaux, coûts de construction, réglementation) continuent de peser. Immovlan+1
💡 5. Conseils pour les acheteurs / investisseurs
Si tu envisages d’acheter ou d’investir en Belgique, voici quelques recommandations :
- Compare bien les offres de crédit : le choix de la banque et les conditions (durée, apport, type de taux) auront un impact majeur sur la mensualité.
- Cible les régions moins chères si le prix au m² te semble trop élevé, mais vérifie les frais de transport, les taxes locales, etc.
- Regarde l’immobilier ancien : parfois plus accessible que le neuf, surtout avec de bons travaux.
- Anticipe les coûts cachés : frais de notaire, isolation, rénovation, performance énergétique, etc.
- Agis rapidement : dans les zones tendues, les biens intéressants partent vite. Avoir une offre prête et une bonne visibilité de ce que tu veux facilite les choses.
🏁 Conclusion
Le marché immobilier belge en 2025 est un terrain de contrastes. D’un côté, des prix qui continuent de monter, des taux d’intérêt encore élevés, et une offre sous tension. De l’autre, une légère stabilisation du crédit, une hausse des ventes et une possible amélioration du pouvoir d’achat si les conditions financières s’allègent.
Pour les acheteurs et investisseurs, c’est un moment où l’information, la stratégie et la prudence comptent autant que le budget.